Association quatre couleurs défend les artisans français au Paris Bridal Fair

Pour la deuxième année consécutive l’association 4 couleurs a défendu des artisans français au salon professionnel du mariage Paris Bridal Fair. L’année dernière nous avions choisi de mettre en avant la créatrice de lingerie Elise Anderegg, la styliste Claire Chataignier, la chapelière Blanche Abel et les soieries Lyonnaises. Cette année ce sont les artisans alchimistes de la matière qui étaient à l’honneur…

Silhouette finale des défilés, la robe de mariée est l’exemple parfait de différents savoir-faire artisanaux à la fois dans le choix des matières, mais aussi dans la technique de réalisation de la robe. La dentelle, le tulle, la broderie de Calais ou de Caudry qui sont incrustées dans les robes ou sur la tête de la future mariée… Une fois le patronage décidé elles sont façonnées dans des organzas, des soies, des mousselines ou du satin… Dans sa forme on peut retrouver la structure du bustier qui impose des techniques de coutures particulières comme l’usage de pinces et parfois également de baleines. Il est à distinguer du corset, qui vise davantage à maintenir la taille.

Afin de mieux comprendre le travail et les différentes techniques de patronage et d’entoilage, les étudiants d’ESMOD ont réalisé pour l’évènement quelques modèles de robes uniquement dans la toile, une forme de prototype. Un prix spécial leur a été décerné ainsi qu’une remise de chèque du groupe MARIEE pour les encourager et les aider à financer leur passion.

Une belle rencontre avec le créateur OZ NOON champion mondial de l’origami qui a réalisé une décoration sublime.

Que serait la mariée et le cortège sans les accessoires qui la parent? Dans l’espace dédié l’association quatre couleurs a exposé le travail des artisans qui fabriquent leur modèles 100% en France : LUC KIEFFER pour les bijoux, la MAISON VAINCOURT pour les ceintures, les bougies BARBERA, les VEILLEUSES FRANCAISES depuis 1831 transcendées par les créations de CLARALUCIA SACRAMENTO,les soieries MARC ROZIER depuis 1890, les gants AGNELLE depuis 1931 qui avait externalisé une partie de sa production en maintenant des ateliers en France mais qui se bat comme les autres artisans pour maintenir une fabrication française.

C’est en exposant des maisons traditionnelles françaises historiques aux côtés de la jeune création de l’école d’ESMOD fondée en 1841 que la transversalité des savoirs faire s’unit au lien trans générationnel.

Un grand merci à toute l’équipe de MARIEE, un grand bravo aux artisans pour les accessoires et aux étudiants pour les robes!