Cecile Jaeger
A PROPOS DE L’ARTISTE :
Artiste peintre, Cécile n’a pas tout de suite accepté cette vocation qui semble la combler de bonheur aujourd’hui. Sa famille maternelle compte plusieurs artistes dont sa maman, sa soeur et son beau-frère. Elle s’est tout d’abord formée, en cours de dessin d’après modèle vivant, à l’Ecole des Beaux Arts de Paris avec James Bloede puis Patrice de Chalvron. S’en est suivie une période de deux ans aux ateliers de la Cour Roland où elle pratiqua la sculpture, l’ébénisterie et la peinture. Elle a ensuite rejoins l’Atelier de la Vigne d’Etampes et ai appris aux côtés de Monsieur Philippe Lejeune, de Christoff Debusschere, de Franck Senaud et de Jacques Rohaut.
Aujourd’hui, Cécile peint plutôt seule ou sous le regard bienveillant d’Alain Marie et fréquente autant que possible l’atelier de La Grande Chaumière.
Les expériences marquantes de sa vie ont été, outre la rencontre des peintres cités ci-dessus, un embarquement d’un mois à bord du Dixmude, bâtiment de la Marine Nationale. Elle partit à l’invitation du Commandant, Pierre de Briançon et de Marie-Bénédicte Leroy, une amie peintre toulonnaise. Ils ont beaucoup travaillés à bord avec un double objectif : une vente au profit des Oeuvres Sociales de la Marine et un don de plusieurs tableaux pour décorer les coursives de ce nouveau Bâtiment.
« Avoir le choix sans être sous influence. Je ne vis pas hors du temps et les évènements qui touchent le monde m’imprègnent mais j’ai choisi ici une vision optimiste de la femme libre. Il faut de L’Espace, de La vue qui permettent de prendre du recul, de contempler et de la contemplation naît l’émotion. Il faut aussi des livres, de la musique…c’est la famille que l’on se choisit. Dans le groupe qui s’est constitué autour de cette exposition chacune a choisi de renaître à elle-même par son activité artistique. Nous voici réunies sur mes toiles. »
Cecile Jaeger
« Dans cette exposition commune, je me suis amusée à traduire la personnalité que chacune des chaussures choisies m’a inspirée : l’une, déposée sur une commode aux côtés des boucles d’oreilles et du collier de la belle rentrée tardivement de soirée ; l’autre, reposant sur des étoffes comme un objet précieux…Tous ces souliers de femmes me font rêver et sont propres à emmener l’imaginaire de l’artiste. »
