L’union de la flamme et du cuir, de la terre et de la lumière… C’est du fonds de l’univers, là où surgissent le feu, élément naturel et sacré de la vie, fait surface. Si les peintres contemporains oublient parfois qu’ils sont « Homo Pictor » depuis 35000 ans Jean-Paul Marcheschi réveille cette mémoire inscrite dans toute l’histoire de l’humanité. Relier le passé au contemporain, c’est le voyage que nous offre cet artiste avec une technique particulière sortie tout droit des grottes préhistoriques : celles du dessin exécuté avec du noir de fumée.
Tel le phoenix, il renaît de ses cendres face à la course au temps, il immortalise entre les chemins de lumière une sorte de mémoire calligraphique… A la lueur de son « pinceau de feu »il donne naissance à des oeuvres stellaires et sombrement lumineuses…
Un déchirement solaire surgit du noir, à l’aide de la suie, fumée ou encore cire de bougie. Jouant sur la matière, les contrastes de lumière, son oeuvre s’envole à travers le temps et l’espace. Accompagné du cuir travaillé par l’artisan Thibaut Favre de la Paillerie qui le façonne dans son Atelier Elisabeth Schmitt au détour de la rue de la soudière à Paris, crée une alchimie entre le feu terrestre de l’artiste Jean-Paul Marcheschi et la naissance d’une seconde vie de la maroquinerie.
Le geste de l’artiste et celui du maroquinier sont extraits du même savoir, celui de l’homme ancestral. L’art de la peinture représentant le corps de l’homme est aussi ancien que le travail accompli par l’homme pour se vêtir. Ces deux artisans du geste humain sont tous deux réunis pour l’occasion d’une exposition commune à la grotte lumineuse contemporaine qu’est la Maison Vaincourt. Cette maison située en plein coeur de la capitale de la mode est un espace de culture et de mode pour ces accessoires en cuir qui respectent à la lettre l’héritage du savoir-faire à la française. Estampillés « made in France »les sacs à main et ceintures jouent cette tradition. Le client se rend à cet espace pour confectionner selon ses envies un accessoire sur des bases déjà établies. C’est ainsi que le travail de l’artisan sublime celui de l’artiste du feu.
La maison Vaincourt innove et nous transmet les passions de ce peintre et de cet artisan qui jouent d’un même geste artistique pour l’exposition. La maison Vaincourt propose des ceintures à porter comme des bijoux de haute couture faisant à leur tour office d’une seconde peau naturelle pour son porteur. Cet acteur du luxe travaille sur le confort et la discrétion, cela ne se voit pas mais se vit.
C’est une aventure intérieure, telle est la définition française de la peausserie de luxe. Pour notre plus grand bonheur cette maison joue avec les notions de désir et d’exigence. Ainsi l’aiguille, la brosse, les ciseaux, le compas, le coupe fil, le fer et la lame de Thibaut rivalisent avec la flamme, la suie ou la cire chez Jean-Paul Marcheschi.
Ils travaillent tous deux une matière première pour la sublimer. L’union de la flamme et du cuir, de la terre et de la lumière magnifie la Maison Vaincourt pour notre plus grand plaisir.