A PROPOS DE L’ARTISTE
Après un BAC Arts Plastiques, elle rentre au CREAR une école de graphisme à Paris. Elle apprend à peindre de manière autodidacte. Au Musée Fabre, elle fait des copies de tableaux, et les peintres Montpelliérains comme Bazille ou Cabanel entre dans son Panthéon au cotés de Vélasquez, Sorolla, Manet, Courbet.
En 2010, elle rencontre François LEGRAND, Eric BARI et Christoff DEBUSSCHERE (peintres officiels de l’air et de la marine) tous initiés par Philippe LEJEUNE à l’école d’Etampes. Ils marquent un tournant déterminant dans son approche de la peinture.
Au côté de ces peintres qu’elle admire, elle trouve les clés nécessaires à l’évolution de sa peinture pour lui donner une dimension nouvelle, faite de formes, de couleurs et de lumière. Ils l’aident à concrétiser le formule de Maurice Denis : “Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées“.
SES INSPIRATIONS
« C’est souvent un détail qui va me faire rebondir sur un thème. Je fais souvent des tables d’été, des scènes d’apéros, des instants en famille. J’aime aussi les objets qui racontent une histoire, les vieilles chaises, les linges anciens, les meubles industriels, les objets abîmés qui ont du vécu. C’est en me promenant aux puces de Montpellier que l’idée des scènes de brocante m’est venue.
Je suis avant tout attirée par la lumière qui va se poser sur des objets. Bien entendu l’élément narratif est important, mais c’est avant tout une histoire qui me parle. La proximité de couleurs complémentaires est également un élément déclencheur. Ma peinture est avant tout le reflet de mon état d’esprit. »
« Je suis du sud, perméable à la lumière. Elle est ma complice.
J’aime flirter avec les couleurs, les séduire. J’aime le cri de la mer, la volupté de la plage, le chuchotement du verre de vin au coin du jour, le velours du désir partagé,me blottir au creux d’un rêve pour en prolonger l’intimité, l’instant de pose et en capturer la douceur, les courbes du hasard qui débouchent sur l’essentiel.
Ces instants de grâce reflètent une certaine forme de liberté qui m’est chère. J’ai voulu le transmettre dans mes œuvres exposées. »
Isabelle Zutter