A PROPOS DE L’ARTISTE
Après un master en chimie, Sophie a intégré une entreprise d’immobilier pour développer et diriger le pôle d’urbanisme commercial. Cela a été pour elle l’occasion d’engager de nombreux projets, comme la galerie Carrousel du Louvre, tout en éprouvant ses capacités de management.
À l’âge de 30 ans, elle a monté sa première entreprise dans ce même domaine. Un peu plus tard, 10 ans après, elle vend cette même entreprise à Bouygues. Alors mère de quatre enfants, elle recrée deux entreprises, l’une de conseils et l’autre de promotion en urbanisme commercial. À 50 ans, la vente de ses sociétés lui a permis de se consacrer corps et âme à l’art. Actuellement, elle vit et travaille à Paris. Son engagement pour la peinture et la création est total.
Elle y met toute son énergie et sa curiosité. Elle s’est tout d’abord formée auprès des peintres de la marine pour maîtriser les techniques académiques. Puis elle a multiplié les expériences sur de nombreux médiums et dernièrement encore en lithographie. En se joignant à des expositions collectives ou en les organisant, en donnant à voir son travail dans des films ou des séries, en publiant des livrets, en participant au Cercle de l’art, elle diffuse son travail.
Elle s’est investie activement dans l’association La Source, créée par Gérard Garouste, peintre et sculpteur, qui aide par l’art les enfants en difficulté. Elle a développé le mécénat privé et également animé plusieurs ateliers artistiques. Actuellement, elle est engagée en tant que marraine dans le Cercle de l’art et y organise souvent des résidences à Cassis.
Le corps de la femme vêtu, orné, décoré, est un théâtre qui met en scène les modes, les religions et les addictions que sont la drogue, l’alcool….Le regard, souvent, se détache de ces mises en scènes pour transmettre son émotion sincère. Il reflète l’âme qui habite ce corps.
Chez les femmes que je présente pour cette exposition, j’ai recherché le contraste entre la profondeur de leurs âmes dans leurs regards émus ou pensifs, et la superficialité de leurs parures qui, à l’excès, deviennent leurs carcans et marquent la perte de leur liberté.
Sophie Simonet
« Cette nouvelle exposition Portrait de Chaussure, au côté de créateurs Chamberlan est très motivante. En effet au delà du plaisir retrouver « le groupe des 14 femmes » et l’association Quatre Couleurs, c’est l’occasion de créer un véritable dialogue entre une création artisanale et une oeuvre d’art avec qui plus est des créateurs impliqués et innovants. A ceci s’ajoute le modèle de la chaussure à talon aiguille qui m’inspire autant la liberté, la féminité que la fragilité et la faiblesse… »